Semaine 53
Semaine 53
Ça y'est! Un tour au compteur! C'est il y a exactement une semaine que j'aurais dû vous écrire qu'il y avait exactement un an que je vous avais quitté pour le vieux continent*.
Un an, donc, grosso merdo, et vous m'excuserez de ce retard à vous communiquer la nouvelle. C'est que je n'avais pas que ça à faire, puisque j'ai célébré l'événement en... me faisant installer le câble!**
Mais ne vous réjouissez pas trop vite, il y a bien entendu une attrape, c'eût été trop simple!***
En fait, je n'ai toujours pas de télé, et le câble en question ne me livre que bits et octets, mais à un rythme exactement cinquante-trois fois plus rapide que mon fidèle téléphone cellulaire! Après un an d'un accès internet domestique abominablement limité à la lecture et à la rédaction des courriels les plus courts uniquement, je surfe aujourd'hui plus que les Beach Boys ne l'ont jamais fait en 40 (?) ans de carrière, malgré leurs nominatives prétentions!
Mais je vous entends d'ici: « IANB ne va quand même pas résumer une année de frôncité par l'installation du câble? »...
Ben... oui! C'est comme ça. Quin. :)
* Cette phrase aurait été beaucoup plus simple si je l'avais écrite il y a une semaine, d'ailleurs! :)
** Mais ne vous réjouissez pas trop vite, il y a bien entendu une attrape, c'eût été trop simple!
*** Me semble bien avoir déjà écrit cette phrase quelque part...
En passant...
Si je vous disais « Plavaci vesta je pod vasim sedadlen », vous comprendriez quoi? « Life vest under your seat »? Bravo, quelle perscipa... perpisca... présence d'esprit! :)
C'est du Tchèque. Ben coudonc! :)
Et ça, on met ça où?
« Ça », ça a été tour à tour un canapé, un fauteuil, une armoire, une table, puis une autre, puis six chaises, et une commode, des encadrements, de l'éclairage, des livres et des dizaines d'autres effets: après un an d'un relatif camping, mes meubles et mes bibelots sont arrivés de Québec dans une immense caisse, vendredi matin.
Les gros morceaux, on les attend. On les connaît. On les reconnaît. Le canapé, j'ai somnolé dessus avec Sam à Noël, et un canapé, c'est un canapé après tout!****
Mais le choc est venu quand j'ai ouvert la boîte (le cartôn, qu'y disent) contenant les bibelots, ces oubliés, ces discrets, qui donnent à un intérieur sa chaleur, sa spécificité.
Votre chaleur, bien souvent, en fait...
Entre la girafe offerte par Julie, le superbe ébène offert par Yvan, la pomme d'Odette, le fragment de route 66 arraché avec Jean-Martin, les coupes en argent trouvées dans un marché au puces avec Richard et ces innombrables souvenirs de vous et de moi, j'en ai eu pour près d'une heure à m'émerveiller à chaque apparition, tel un enfant déballant ses cadeaux!
Restera à pendre la crémaillère...
**** Oui Loïc, je sais, c'est aussi un divan, un sofa et un hors-d'oeuvre, mais on s'en fout!
mardi 25 février 2003