Amster... dames!
Amster... dames!
Les amygdales
Les amygdales, que je me suis fait exciser étant petit dans l'unique et sombre dessein de me faire dorloter à la soupe poulet et nouilles et au pouding à la vanille pendant une semaine, ont une utilité que je n'ai découverte qu'en fin de semaine, celle de parler Hollandais.
Entre les rues, appelées « Straat », et les canaux, appelés « Gracht », respectivement prononcés comme un raclage de gorge et comme un début de vomissement, j'ai perdu mon latin, mon orgueil et mon chemin plus d'une fois.
Mais Amsterdam est une très jolie ville où le maire est appelé « bourgmestre », où le pignon de chaque maison est muni d'une poulie facilitant les déménagements (quelle incroyable source d'informations insipides je suis!) et où la quiétude côtoie l'adrénaline... et bien d'autres hormones!
J'y retournerai. :)
Le lèche-vitrines
Le Red Light, quartier de tous les plaisirs, comporte nombre de ruelles pittoresques où se marchandent les fines herbes locales et où se pratique le plus vieux de tous les métiers. Particularité quant à ce dernier point: la présumément tendre et assurément parfumée marchandise est offerte en vitrine!
Chacune des ruelles est en effet bordée d'un nombre incalculable de portes vitrées derrière lesquelles de jolies (vraiment!) et moins jolies (c'est selon™) demoiselles pour la plupart généreusement siliconées sourient, posent, dansent, clignent de l'oeil ou évoquent le printemps.
Si, devant certaines, on réprime difficilement l'envie d'entonner un « I'm a Barbie Girl... » bien senti, force est tout de même de constater qu'elles n'ont rien en commun avec la faune des rues Saint-Laurent et Ontario, à Montréal, ou de la rue Saint-Denis, à Paris. (Bon, OK, la rue Ontario fait particulièrement pitié, mais...)
Bref, pas mal du tout! :) Et si toutefois l'envie vous prenait de succomber, un signe à la dame suffira à lui faire ouvrir la porte, à vous faire entrer, à tirer le rideau et à s'occuper, enfin je crois, de votre bien être sur place et sur le champ. Et bonne journée! ;)
Un à zéro pour le p'tit vite
Amsterdam, gare centrale, lundi 7h43: IANB et son invitée font la queue au guichet pour acheter deux billets de train pour Utrecht (consultez le guide de prononciation ci-dessus).
Amsterdam, gare centrale, lundi 7h44: Monsieur La-vie-est-dure 2002 lui-même se pointe avec toute la subtilité d'une boule de quille sur un gros orteil, les doigts pratiquement dans mon portefeuille: « Got change? ». « No, I’m sorry. ». Et le beau bonhomme à la divine haleine et à l'indéfinissable chevelure de s'éloigner non sans grogner quelque gentillesse à mon intention.
Amsterdam, gare centrale, lundi 7h46: The beast is back. « Got change now? ». « Nope! Sorry. ». Nouveau grognement, nouveau haussement d'épaule, et Monsieur Personnalité-du-siècle s'éloigne à nouveau, suivi de près par ses copines les mouches.
Amsterdam, gare centrale, lundi 7h49: IANB et son invitée passent au guichet. Billets dans la dextre, portefeuille dans la sinistre, yeux dans les yeux de la guichetière qui m'explique le quai 7b, le train 46, j'ai comme un drôle de feeling... Coup d'oeil à ma droite, à ma gauche, derrière: plus de valise, et plus de reposoir à mouches!
L'enfant de chienne! Un à zéro pour lui. Mais je vous promets de lui égaliser le score en même temps que le toupet, le nez ou ce qui me tombera sous la main si jamais je le revois! :(
En attendant, j'espère qu'il trouvera mes vêtements confortables, qu'il aimera la musique de mon iPod, et qu'il lui viendra la brillante idée de se servir de mon déodorant, de mon dentifrice et de mon rasoir électrique... Ça ne lui ferait pas de tort! :/
Les biscuits de Monsieur Christie
Pas touché, pas goûté. Ben oui, je sais, mais j'y retournerai. ;)
mardi 9 avril 2002