Paradoxe et hostilités
Paradoxe et hostilités
Le paradoxe champenois
Samedi 18h00, le champagne est au frais. Yvan n'a qu'à bien se tenir, tout comme mes porte-serviettes. (NDLR: Yvan compte a son actif tout un inventaire de porte-serviettes trop fragiles qui cèdent quand on tire dessus à deux mains pour se relever.) ;)
Samedi 19h30, la première d'une longue et ininterrompue série de gorgées vient de descendre. Y passeront deux bouteilles de champagne (à quatre, quand même!), deux bouteilles de rouge (à quatre toujours), quelques scotches (à trois, on en a perdu un!), deux ou trois bières / rhum-Coca / Jets chacun, et quelques doux et débordants verres de Bailey's sur glace. Me semble aussi avoir vu passer quelques gin-tonic et un éléphant rose à pois, mais je n'en suis pas certain...
Dimanche 5h30, fin des comptes et dodo.
Dimanche 10h30, réveil. Ouch? Non. Grmpf? Même pas! Pas de mal de coeur, pas le moindre petit mal de tête, un réveil en douceur, l'haleine fraîche et le pas alerte. Ben coudonc, on arrête pas le progrès!
Vous savez ce que c'est? Plus j'y pense et plus je crois que les Français, non satisfaits d'avoir inventé le paradoxe français, qui édicte que tout Français peut ingurgiter foie gras, magret de canard, beurre de Normandie, crème brûlée et îles flottantes à satiété et mourir à 173 ans d'une pneumonie, ont aussi inventé le paradoxe champenois.
Énoncé selon IANB: « Le champagne n'est douleur que s'il n'est pas immédiatement suivi d'une dose mortelle d'alcools incompatibles entre eux, auquel cas le premier annulera les effets des suivants pendant que ces derniers neutraliseront les effets du premier. »
Et dire que l'autre, en haut, disait « Tu ne boiras pas! ». :)
Si j'en pogne un...
Je n'ai jamais vraiment porté d'attention particulière aux pigeons, ces rats volants qui se trouvent partout où l'Homme se trouve, surtout quand ce dernier ingurgite de la cochonnerie, et quand de joyeux convives ont eu l'honneur de s'en faire servir chez Toqué, à Montréal, j'avoue avoir été fort heureux qu'on m'apporte du cerf, mais sans plus.
Bref, les pigeons et moi, on s'est toujours foutus l'un de l'autre et laissés tranquilles. J'avoue que Sam, lui, aimait bien les déranger... :)
Or, dimanche dernier, en ce jour de scrutin où les Français se sont fait honte à eux-mêmes, j'ai décidé, moi aussi, tel leur éventuel-sait-on-jamais-non-mais-ça-se-pourrait futur président, d'avoir des idées radicales: la France aux Français (et aux Québécois, bien entendu) et dehors les pigeons!!!
Bon, voilà-voilà, je vous entends d'ici: « Mais pourquoi donc cette haine nouvelle? Quelle mouche a donc piqué IANB? ». La question, ô chers amis, n'est pas de savoir quelle mouche m'a piqué, mais quel pigeon m'a pris pour cible et m'a offert ses respects par l'arrière-train!
Ben oui, on m'a chié dessus, bâtard!
Sur l'épaule? Dans le dos? Meuh non, c'eût été trop cocasse! Sur la tête, sacrament!!! Sploutch, et avec des éclaboussures partout!!! Je puis affirmer à tous ceux que ça intéresse que je suis vite rentré prendre une douche, que les hostilités sont désormais ouvertes, et que ces p'tites bêtes-là ont le broyeur à crotte intégré!
Mon pays ce n'est pas un pays...
Dimanche: ballade en vélo, en t-shirt, au bord du canal St-Martin.
Lundi: petite marche de fin de soirée en t-shirt.
Mardi: soirée resto et terrasse, en t-shirt.
Mercredi: petite bière au Frog & Rosbif, dehors, en t-shirt.
Jeudi: j'en sais encore rien, mais la météo annonce 25 degrés...
Êtes-vous encore en pneus d'hiver? ;)
jeudi 25 avril 2002